Le Japon émoussé en coupe d'Asie

Le Japon émoussé en Coupe d’Asie

Contextualisation : l'avant Coupe d'Asie

Durant la Coupe du monde 2022, et à l'instar des personnages de mangas et d'animes, la sélection japonaise a impressionné, notamment en raison de sa combativité. 2 mois avant la coupe du monde, l'anime Blue lock (anime de football parlant du football japonais) a sorti son premier épisode. Cet anime a fait un buzz monumental. Ce concours de circonstances a permis à l'équipe nationale de multiplier son nombre de supporters couplé à leurs prouesses exceptionnelles en battant L' Allemagne sur le score de (2-1). Cet engouement s'est décuplé, et leur a permis de battre l'Espagne (2-1). Ces deux matchs ont été riches en rebondissements. Les Samurai Blue sont parvenus à obtenir la première place de leur groupe. Malheureusement, leur chemin s'est arrêté aux penalties face à la Croatie de Luka Modrić. Cette élimination a confirmé la difficulté pour le Japon de franchir le plafond de verre des huitièmes de finale.

Partie 1 : La coupe du Monde

Contextualisation : l'avant Coupe d'Asie

L'après-Coupe du monde a été très prolifique pour les Japonais. Durant l'année 2023, le Japon a gagné 9 matchs, notamment une victoire écrasante face à l'Allemagne 4-1, avec 1 nul contre l'Uruguay et une défaite face à la Colombie suite au superbe retourné de l'attaquant colombien Rafael Santos Borré. Avant la coupe d'Asie, ils avaient marqué 42 buts et encaissé seulement 9 buts en 11 matchs, soit plus de 4 buts par match. Ce qui représente des statistiques impressionnantes pour une sélection de ce calibre. Nous pouvons souligner la qualité offensive dont elle dispose, avec notamment Junya Ito (Reims) ou encore Mitoma (Brighton).

Partie 2 : Le Japon Post coupe du Monde

Le parcours du Japon en coupe d'Asie

Lorsque l'on observe les équipes qualifiées pour la Coupe d'Asie, on détecte 2 favoris. Le Japon se distingue clairement des autres équipes. Toutefois, ils sont en concurrence avec la Corée du Sud de Son (Tottenham) et de Lee Kang In (PSG) dont le principal problème reste le style de jeu assez faible proposé par leur coach.

Cependant, dès la phase de poule et le premier match gagné par les Nippons contre le Vietnam, il y a eu de nombreuses approximations sur les coups de pieds arrêtés, que le Gardien Zion Suzuki (Saint-Trond) a mal géré (fautif sur le deuxième but encaissé). Au cours du deuxième match, l'Irak surprend les Japonais et gagne (2-1). Malgré tout, les Nippons parviennent à se qualifier en deuxième place du groupe D. Ils réussissent à se défaire sans trop de difficulté du Bahreïn en huitièmes de finale sur le score de 3-1. Néanmoins, ils s'inclinent en quarts de finale contre l'Iran (2-1) suite à une grossière erreur de Itakura  (Mönchengladbach) à la dernière minute du match qui fauche un défenseur dans la surface, et mène à un penalty, que le capitaine Iranien Jahanbakhsh (Feyenoord) convertit pour la victoire Iranienne.

Partie 3 : Le Japon pendant la coupe d'Asie

Mon avis sur le parcours du Japon

Au cours de cette compétition, je pense que la performance du Japon est extrêmement décevante. Avec un effectif de cette qualité, le Japon n'avait pas le droit de se rater, les spécialistes les donnaient d'ailleurs largement favoris. Cet échec peut s'expliquer par la manière dont a été gérée l'équipe. Effectivement, je pointe du doigt Hajime Moriyasu, beaucoup décrié au Japon, il était d'ailleurs sur la sellette avant la Coupe d'Asie, toutefois rien n'a été fait pour le limoger. D'ailleurs, preuve à l'appui d'après Jleague France, Hidemasa Morita (Sporting portugal) a expliqué que les joueurs jouaient un peu au feeling sans avoir de réelles instructions.

Partie 4 : Mon avis sur le Japon en coupe d'Asie

Cet échec peut aussi s'expliquer part le niveau médiocre du gardien du Japon Zion Suzuki. Il a enchainé bourde sur bourde, avec aucun clean sheat réalisé face à des équipes d'un niveau largement inférieur. Ceci a fait peser un poids supplémentaire sur la défense nipponne, et qui explique la mauvaise performance d'Itakura (défenseur central du Borussia Mönchengladbach). Toutefois, la présence du gardien du STVV n'était pas assurée, il a dû compter sur l'absence du très bon gardien du Sanfrecce Hiroshima Keisuke Osako qui avait été excellent contre l'Allemagne en amical. Lui-même qui avait arrêté un penalty face à la Turquie.Blessé à la main avant la compétition, il a dû céder sa place. Sans oublier la blessure de Kosuke Nakamura (Portimonense) et la mauvaise forme de Daniel Schmidt (KAA Gent) ce qui a donc forcé la présence de Zion Suzuki.

Pour conclure, les japonais avaient le potentiel d'aller au bout de cette compétition, mais ils n'ont pas été à la hauteur en raison des faits expliqués précédemment ainsi que de problèmes extra sportifs. Ils ont été pollués par la polémique sur le harcèlement de Zion Suzuki (STVV), ainsi que le potentiel viol de deux femmes par Junya Ito (Reims) à la veille du match contre l'Iran, et le management désastreux de Moriyasu.

Post de Jleague France